Mes ennemis ont dit :
« Allons, montons un complot contre Jérémie.
La loi ne va pas disparaître par manque de prêtre,
ni le conseil, par manque de sage,
ni la parole, par manque de prophète.
Allons, attaquons-le par notre langue,
ne faisons pas attention à toutes ses paroles. »
Mais toi, Seigneur, fais attention à moi,
écoute ce que disent mes adversaires.
Comment peut-on rendre le mal pour le bien ?
Ils ont creusé une fosse pour me perdre.
Souviens-toi que je me suis tenu en ta présence
pour te parler en leur faveur,
pour détourner d’eux ta colère.
Tu m’arraches au filet qu’ils m’ont tendu ;
oui, c’est toi mon abri.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
J’entends les calomnies de la foule :
de tous côtés c’est l’épouvante.
Ils ont tenu conseil contre moi,
ils s’accordent pour m’ôter la vie.
Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s’acharnent.
En ce temps-là,
Jésus, montant à Jérusalem,
prit à part les Douze disciples
et, en chemin, il leur dit :
« Voici que nous montons à Jérusalem.
Le Fils de l’homme sera livré
aux grands prêtres et aux scribes,
ils le condamneront à mort
et le livreront aux nations païennes
pour qu’elles se moquent de lui,
le flagellent et le crucifient ;
le troisième jour, il ressuscitera. »
Alors la mère des fils de Zébédée
s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean,
et elle se prosterna pour lui faire une demande.
Jésus lui dit :
« Que veux-tu ? »
Elle répondit :
« Ordonne que mes deux fils que voici
siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche,
dans ton Royaume. »
Jésus répondit :
« Vous ne savez pas ce que vous demandez.
Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? »
Ils lui disent :
« Nous le pouvons. »
Il leur dit :
« Ma coupe, vous la boirez ;
quant à siéger à ma droite et à ma gauche,
ce n’est pas à moi de l’accorder ;
il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. »
Les dix autres, qui avaient entendu,
s’indignèrent contre les deux frères.
Jésus les appela et dit :
« Vous le savez :
les chefs des nations les commandent en maîtres,
et les grands font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi :
celui qui veut devenir grand parmi vous
sera votre serviteur ;
et celui qui veut être parmi vous le premier
sera votre esclave.
Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi,
mais pour servir,
et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Il y a dans la demande de Jacques et de Jean du bon grain et de l’ivraie. Le bon grain c’est le vrai désir qu’ont ces deux apôtres de vivre auprès de Jésus et de le suivre jusque dans sa passion. L’ivraie c’est peut-être un peu de présomption par rapport à leur détermination à suivre Jésus jusqu’à la mort et un certain désir d’être mieux placé que les autres. Nous voyons d’ailleurs que Jésus ne s’oppose pas immédiatement à leur désir, il cherche plutôt à le purifier ou le réorienter. Nous sommes nous aussi habités par des grands désirs, et il est bien légitime de vouloir siéger à gauche et à droite de Dieu dans son Royaume ; c’est bien le but de notre vie ! Mais il nous faut veiller à ce que ce désir ne se laisse pas envahir et pervertir par n’importe quelle forme d’orgueil. « Préserve ton serviteur de l’orgueil : qu’il n’ait sur moi aucune emprise. Alors je serai sans reproche, pur d’un grand péché. » (Ps 18,14)
R. Criez de joie, vous les pauvres de cœur,
Vous les enfants bien-aimés du Seigneur
Ouvrez les yeux, car le Royaume est là,
Voici pour vous le Sauveur.
1. Je bénirai le Seigneur en tout temps,
Mon âme exulte et jubile en mon Dieu.
Que les petits écoutent et crient de joie,
Heureux, car ils verront Dieu.
2. Venez chanter, magnifier le Seigneur,
Quand je l´appelle, toujours il répond.
De mes frayeurs, il vient me délivrer.
Son nom de gloire est puissant.
3. Tournez les yeux, regardez notre Dieu.
Qui le contemple, par lui resplendit.
Un pauvre crie le Seigneur lui répond.
Voyez, le Seigneur est bon.
4. Heureux celui qui prend refuge en Dieu,
Qui le choisit ne manquera de rien.
Écoute-le, et recherche la paix,
En lui, fais ce qui est bien.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (A. Fleury)
© 2003, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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