Frères,
vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang
dans votre lutte contre le péché,
et vous avez oublié cette parole de réconfort,
qui vous est adressée comme à des fils :
Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur,
ne te décourage pas quand il te fait des reproches.
Quand le Seigneur aime quelqu’un,
il lui donne de bonnes leçons ;
il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils.
Ce que vous endurez est une leçon.
Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ;
et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ?
Quand on vient de recevoir une leçon,
on n’éprouve pas de la joie mais plutôt de la tristesse.
Mais plus tard, quand on s’est repris grâce à la leçon,
celle-ci produit un fruit de paix et de justice.
C’est pourquoi,
redressez les mains inertes et les genoux qui fléchissent,
et rendez droits pour vos pieds les sentiers tortueux.
Ainsi, celui qui boite ne se fera pas d’entorse ;
bien plus, il sera guéri.
Recherchez activement la paix avec tous,
et la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
Soyez vigilants :
que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu,
qu’il ne pousse chez vous aucune plante aux fruits amers,
cela causerait du trouble,
et beaucoup en seraient infectés.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !
Comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
Il sait de quoi nous sommes pétris,
il se souvient que nous sommes poussière.
Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,
est de toujours à toujours,
et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
pour ceux qui gardent son alliance.
En ce temps-là,
Jésus se rendit dans son lieu d’origine,
et ses disciples le suivirent.
Le jour du sabbat,
il se mit à enseigner dans la synagogue.
De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient :
« D’où cela lui vient-il ?
Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée,
et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie,
et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? »
Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
Jésus leur disait :
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays,
sa parenté et sa maison. »
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ;
il guérit seulement quelques malades
en leur imposant les mains.
Et il s’étonna de leur manque de foi.
Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.
Comme dimanche dernier Jésus est dans une synagogue. Comme dimanche dernier les auditeurs sont frappés par l’autorité de Jésus et ils peinent à accepter la nouveauté de ce qu’ils voient et entendent. En particulier à Nazareth il serait plus facile de réduire Jésus à ce qu’ils croient en connaître, eux qui l’ont vu grandir. Cette attitude est qualifiée par l’évangéliste de manque de foi, et elle a pour conséquence la quasi-impossibilité pour Jésus d’accomplir des miracles. L’ouverture à la nouveauté de Jésus fait entrer dans une logique complètement différente : si j’accepte cette nouveauté et si je m’ouvre à la foi en Jésus, je pourrai voir de grandes choses se réaliser dans ma vie et autour de moi. Si je persiste dans le doute, le Seigneur ne pourra faire que peu de choses.
Venez, ayez foi en lui
Car il est notre espérance.
Venez, ayez foi en lui,
Jésus vous attend !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (P. Schneider)
Titre original (DE) : Glaube und vertrau auf Gott
© 2004, Gemeinschaft Emmanuel, Kolbergstraße 4-6, 84503 Altötting
© 2007, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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