Édition du

vendredi 07 février 2020

Première lecture

« De tout son cœur, David a chanté les psaumes, il a aimé son Créateur »
Si 47, 2-11
Lecture du livre de Ben Sira le Sage

Dans le sacrifice de communion,
on met à part la graisse des animaux offerts à Dieu ;
ainsi David a été mis à part entre les fils d’Israël.
Il a joué avec les lions comme si c’étaient des chevreaux,
et avec les ours comme avec des agneaux.
N’était-il pas tout jeune quand il a tué le géant
et supprimé la honte de son peuple,
lorsqu’il lança la pierre de sa fronde
et abattit l’arrogance de Goliath ?
Il invoqua le Seigneur Très-Haut
qui a mis dans sa main la vigueur
pour supprimer le puissant guerrier
et pour exalter la force de son peuple.
C’est pourquoi on lui a fait gloire
des dizaines de milliers qu’il a tués :
on l’a célébré en bénissant le Seigneur
quand on lui a donné la glorieuse couronne royale.
En effet, il a détruit les ennemis alentour,
il a anéanti ses adversaires philistins,
il a détruit leur force comme on le voit encore aujourd’hui.
Dans tout ce qu’il a fait,
il a célébré la louange du Saint, du Très-Haut,
en proclamant sa gloire.
De tout son cœur, il a chanté les psaumes,
il a aimé son Créateur.
Devant l’autel, il a placé des chantres,
et leur voix rendit les mélodies plus douces ;
chaque jour ils loueront Dieu par leurs chants.
Il a donné de l’éclat aux fêtes,
il a donné une parfaite splendeur aux solennités,
pour que le saint nom du Seigneur soit célébré,
et que les chants retentissent dans le sanctuaire dès le matin.
Le Seigneur a enlevé les péchés de David,
il a pour toujours exalté sa force,
il a fondé sur lui l’Alliance avec sa dynastie,
le trône de gloire d’Israël.

Psaume

Ps 17 (18), 31.33a, 47.50, 32a.51
R/ Béni soit Dieu, mon Sauveur !

Notre Dieu a des chemins sans reproche,
la parole du Seigneur est sans alliage,
il est un bouclier pour qui s’abrite en lui.
C’est le Dieu qui m’emplit de vaillance.

Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !
Qu’il triomphe, le Dieu de ma victoire.
Aussi, je te rendrai grâce parmi les peuples,
Seigneur, je fêterai ton nom.

Qui est Dieu, hormis le Seigneur ?
Il donne à son roi de grandes victoires,
il se montre fidèle à son messie,
à David et sa descendance, pour toujours.

Évangile

Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. Alléluia.
Mc 6, 14-29
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
comme le nom de Jésus devenait célèbre,
le roi Hérode en entendit parler.
On disait :
« C’est Jean, celui qui baptisait :
il est ressuscité d’entre les morts,
et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
Certains disaient :
« C’est le prophète Élie. »
D’autres disaient encore :
« C’est un prophète comme ceux de jadis. »
Hérode entendait ces propos et disait :
« Celui que j’ai fait décapiter, Jean,
le voilà ressuscité ! »
Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean
et de l’enchaîner dans la prison,
à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe,
que lui-même avait prise pour épouse.
En effet, Jean lui disait :
« Tu n’as pas le droit
de prendre la femme de ton frère. »
Hérodiade en voulait donc à Jean,
et elle cherchait à le faire mourir.
Mais elle n’y arrivait pas
parce que Hérode avait peur de Jean :
il savait que c’était un homme juste et saint,
et il le protégeait ;
quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ;
cependant il l’écoutait avec plaisir.
Or, une occasion favorable se présenta
quand, le jour de son anniversaire,
Hérode fit un dîner pour ses dignitaires,
pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa.
Elle plut à Hérode et à ses convives.
Le roi dit à la jeune fille :
« Demande-moi ce que tu veux,
et je te le donnerai. »
Et il lui fit ce serment :
« Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai,
même si c’est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère :
« Qu’est-ce que je vais demander ? »
Hérodiade répondit :
« La tête de Jean, celui qui baptise. »
Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi,
et lui fit cette demande :
« Je veux que, tout de suite,
tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié ;
mais à cause du serment et des convives,
il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde
avec l’ordre d’apporter la tête de Jean.
Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
Il apporta la tête sur un plat,
la donna à la jeune fille,
et la jeune fille la donna à sa mère.   Ayant appris cela,
les disciples de Jean vinrent prendre son corps
et le déposèrent dans un tombeau.

Méditation

On pourrait être déçu par cette fin du grand prophète Jean-Baptiste. Il meurt dans le fond d’un cachot par l’effet conjugué de la lâcheté d’un homme, la jalousie d’une femme et la conduite ambigüe d’une jeune fille. Pourtant il n’est pas anodin que le précurseur de Jésus soit mort à cause du témoignage à l’indissolubilité du mariage. Le mariage entre un homme et une femme est le reflet visible de l’alliance de Dieu avec l’humanité ; en donnant sa vie pour défendre la réalité de cette alliance Jean annonce déjà par sa mort l’alliance renouvelée entre Dieu et l’humanité que Jésus conclura par sa mort et sa résurrection. Suis-je prêt aussi à affirmer et à défendre la beauté et l’exigence de l’amour humain, en particulier dans le mariage, comme reflet de l’amour de Dieu pour l’humanité ?

Méditation par le Père Alain de Boudemange

Chant du jour

Notre Dieu s’est fait homme

1. Notre Dieu s´est fait homme pour que l´homme soit Dieu,
Mystère inépuisable, fontaine du Salut.
Quand Dieu dresse la table, Il convie ses amis,
Pour que sa vie divine soit aussi notre vie !

2. Le Seigneur nous convoque par le feu de l´Esprit
Au banquet de ses noces célébrées dans la joie.
Nous sommes son Église, l´Épouse qu´il choisit,
Pour vivre son alliance et partager sa vie.

3. Merveille des merveilles, miracle de ce jour !
Pour nous Dieu s´abandonne en cette Eucharistie.
Chassons toute indolence, le Christ est parmi nous,
Accueillons sa présence et offrons-nous à lui.

4. Dieu se fait nourriture pour demeurer en nous,
Il se fait vulnérable et nous attire à lui.
Mystère d´indigence d´un Dieu qui s´humilie
Pour que sa créature soit transformée en lui.

5. Il frappe à notre porte le Seigneur Tout-Puissant,
Il attend humble et pauvre, mendiant de notre amour.
Dénué d´arrogance, sous l´aspect de ce pain
Il se donne en offrande pour demeurer en nous.

6. Que nos cœurs reconnaissent en ce pain et ce vin
L´Unique nécessaire qui surpasse tout bien.
Ce que nos yeux contemplent, sans beauté ni éclat,
C´est l´Amour qui s´abaisse et nous élève à lui.

Paroles et musique : M. Dannaud


© 2003, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris

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