Frères,
vous étiez jadis étrangers à Dieu,
et même ses ennemis,
par vos pensées et vos actes mauvais.
Mais maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui,
dans le corps du Christ, son corps de chair, par sa mort,
afin de vous introduire en sa présence,
saints, immaculés, irréprochables.
Cela se réalise si vous restez solidement fondés dans la foi,
sans vous détourner de l’espérance
que vous avez reçue en écoutant l’Évangile
proclamé à toute créature sous le ciel.
De cet Évangile, moi, Paul, je suis devenu ministre.
Par ton nom, Dieu, sauve-moi,
par ta puissance rends-moi justice ;
Dieu, entends ma prière,
écoute les paroles de ma bouche.
Voici que Dieu vient à mon aide,
le Seigneur est mon appui entre tous.
De grand cœur, je t’offrirai le sacrifice,
je rendrai grâce à ton nom, car il est bon !
Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ;
ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient,
après les avoir froissés dans leurs mains.
Quelques pharisiens dirent alors :
« Pourquoi faites-vous
ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? »
Jésus leur répondit :
« N’avez-vous pas lu ce que fit David
un jour qu’il eut faim,
lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
Il entra dans la maison de Dieu,
prit les pains de l’offrande, en mangea
et en donna à ceux qui l’accompagnaient,
alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. »
Il leur disait encore :
« Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Comme souvent dans les controverses avec ses contemporains, Jésus remet les choses dans l’ordre : la Loi est au service du chemin de sainteté. Elle n’est pas un but en soi. Paul, dans la lettre aux Galates, dit que la loi est un pédagogue qui nous conduit à Jésus. Le sabbat, n’est pas une fin, il est moyen. Peut-être les pharisiens ont-ils excessivement placé la Loi du côté des moyens. Mais peut-être aussi, dans notre contexte moderne, avons-nous tellement considéré que la Loi n’était qu’un moyen, que nous en oublions qu’il est effectivement un bon moyen pour nous mener à Jésus. Concrètement, la sanctification du dimanche est un commandement qui doit nous conduire, en honorant le jour du Seigneur, à nous rapprocher de Jésus et de nos frères. Est-ce bien de cette manière que nous envisageons de vivre à partir de ce soir le dimanche ?
R. Je suis vivant,
Voyez mes mains, touchez mes plaies.
N’ayez pas peur !
Mettez la main dans mon côté,
Voici mon corps ressuscité.
Croyez-en moi,
Je vous donne ma paix.
1. Sur moi, vous aviez roulé la pierre,
Et me voici bien vivant au milieu de vous.
Soyez croyants, ne doutez pas de ce mystère.
Heureux ceux qui croiront en moi sans avoir vu.
2. Fils de Dieu, régnant avant les siècles,
Verbe fait chair, la mort ne m’a pas retenu.
Ressuscité, je me montre à vous dans la gloire :
Par mes blessures, je vous offre le salut.
3. Dis-moi, ô mort, où est ta victoire ?
Je suis descendu au plus profond des enfers.
Et je reviens vers vous resplendissant de gloire,
Accompagné de la foule des rachetés.
4. Je suis la résurrection, la vie.
Celui qui croit en moi, vivra à tout jamais.
Car si la mort vous est venue par un seul homme,
C’est par moi seul que vous vient la vie éternelle.
5. Voici mon corps, le pain de la vie,
Voici mon sang répandu pour votre salut.
Ceux qui accueilleront en eux ma nourriture,
Je les ressusciterai à la fin des temps.
Paroles et musique : M. Dannaud – Harmonisation : O. Dekeister
© 2019, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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