C’est pour mon malheur, ô ma mère,
que tu m’as enfanté,
homme de querelle et de dispute pour tout le pays.
Je ne suis le créancier ni le débiteur de personne,
et pourtant tout le monde me maudit !
Seigneur, quand je rencontrais tes paroles, je les dévorais ;
elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur,
parce que ton nom était invoqué sur moi,
Seigneur, Dieu de l’univers.
Jamais je ne me suis assis dans le cercle des moqueurs
pour m’y divertir ;
sous le poids de ta main, je me suis assis à l’écart,
parce que tu m’as rempli d’indignation.
Pourquoi ma souffrance est-elle sans fin,
ma blessure, incurable, refusant la guérison ?
Serais-tu pour moi un mirage,
comme une eau incertaine ?
Voilà pourquoi, ainsi parle le Seigneur :
« Si tu reviens, si je te fais revenir,
tu reprendras ton service devant moi.
Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est méprisable,
tu seras comme ma propre bouche.
C’est eux qui reviendront vers toi,
et non pas toi qui reviendras vers eux.
Je fais de toi pour ce peuple
un rempart de bronze infranchissable ;
ils te combattront,
mais ils ne pourront rien contre toi,
car je suis avec toi pour te sauver et te délivrer
– oracle du Seigneur.
Je te délivrerai de la main des méchants,
je t’affranchirai de la poigne des puissants. »
Délivre-moi de mes ennemis, mon Dieu ;
de mes agresseurs, protège-moi.
Délivre-moi des hommes criminels ;
des meurtriers, sauve-moi.
Voici qu’on me prépare une embuscade :
des puissants se jettent sur moi.
Je n’ai commis ni faute, ni péché, ni le mal, Seigneur,
pourtant ils accourent et s’installent.
Auprès de toi, ma forteresse, je veille ;
oui, mon rempart, c’est Dieu !
Le Dieu de mon amour vient à moi :
avec lui je défie mes adversaires.
Et moi, je chanterai ta force,
au matin j’acclamerai ton amour.
Tu as été pour moi un rempart,
un refuge au temps de ma détresse.
Je te fêterai, toi, ma forteresse :
oui, mon rempart, c’est Dieu,
le Dieu de mon amour.
En ce temps-là,
Jésus entra dans un village.
Une femme nommée Marthe le reçut.
Elle avait une sœur appelée Marie
qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Quant à Marthe, elle était accaparée
par les multiples occupations du service.
Elle intervint et dit :
« Seigneur, cela ne te fait rien
que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ?
Dis-lui donc de m’aider. »
Le Seigneur lui répondit :
« Marthe, Marthe, tu te donnes du souci
et tu t’agites pour bien des choses.
Une seule est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part,
elle ne lui sera pas enlevée. »
On a coutume de voir dans ces deux femmes l’image de l’action et de la contemplation, l’une et l’autre nécessaires à la vie chrétienne. Il est possible aussi d’entendre dans cet évangile une autre distinction : il y a celle qui s’agite, Marthe, et celle qui se repose, paisible, aux pieds de Jésus. Jésus ne reproche pas à Marthe de rendre service ; il pointe plutôt son agitation. Marie, au contraire, évite cette forme d’excitation et se met dans une disposition de corps et de cœur attentive à la parole de Jésus. Jésus vise peut-être plus une attitude intérieure qu’une activité extérieure. Au cœur de cet été entretenons-nous l’agitation de Marthe ou cultivons-nous l’attention paisible de Marie ?
1. Vous, les œuvres du Seigneur,
Bénissez le Seigneur !
Vous, les anges et vous les cieux,
Bénissez le Seigneur !
Les eaux par-dessus le ciel,
Bénissez le Seigneur !
Vous, les puissances d’en haut,
Bénissez le Seigneur !
R. À lui la gloire et la louange
Pour l’éternité.
À lui la gloire et la louange
Pour l’éternité.
2. Vous, le soleil et la lune, Bénissez …
Et vous, les astres du ciel, Bénissez …
Vous, les pluies et les rosées, Bénissez …
Et vous, les souffles et vents, Bénissez …
3. Vous, le feu et la chaleur, Bénissez …
Vous, la fraîcheur et le froid, Bénissez …
Vous, la pluie et la rosée, Bénissez …
Vous, les glaces et les neiges, Bénissez …
4. Et vous, les nuits et les jours, Bénissez …
La lumière et les ténèbres, Bénissez …
Et vous, éclairs et nuées, Bénissez …
Que la terre entière acclame, Bénissez …
5. Vous, montagnes et collines, Bénissez …
Et vous, plantes de la terre, Bénissez …
Vous, les sources et fontaines, Bénissez …
Les océans, les rivières, Bénissez …
6. Vous, les bêtes de la mer, Bénissez …
Vous, les oiseaux dans le ciel, Bénissez …
Vous, les fauves et troupeaux, Bénissez …
Créatures de la terre, Bénissez …
7. Et vous, les enfants des hommes, Bénissez …
Vous, les enfants d’Israël, Bénissez …
Vous, ses prêtres et serviteurs, Bénissez …
Les saints et humbles de cœur, Bénissez …
8. Rendons gloire à notre Dieu, Bénissons le Seigneur !
Père, Fils et Saint Esprit, Bénissons le Seigneur !
Maintenant et à jamais, Bénissons le Seigneur !
Dans tous les siècles des siècles, Bénissons le Seigneur !
Paroles et musique : E. Sawagoo
© 2016, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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