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En ces jours-là, la parole de Dieu était féconde et se multipliait. Barnabé et Saul, une fois leur service accompli en faveur de Jérusalem, s’en retournèrent à Antioche, en prenant avec eux Jean surnommé Marc. Or il y avait dans l’Église qui était à Antioche des prophètes et des hommes chargés d’enseigner : Barnabé, Syméon appelé Le Noir, Lucius de Cyrène, Manahène, compagnon d’enfance d’Hérode le Tétrarque, et Saul. Un jour qu’ils célébraient le culte du Seigneur et qu’ils jeûnaient, l’Esprit Saint leur dit : « Mettez à part pour moi Barnabé et Saul en vue de l’œuvre à laquelle je les ai appelés. » Alors, après avoir jeûné et prié, et leur avoir imposé les mains, ils les laissèrent partir. Eux donc, envoyés par le Saint- Esprit, descendirent à Séleucie et de là s’embarquèrent pour Chypre ; arrivés à Salamine, ils annonçaient la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs. Ils avaient Jean- Marc comme auxiliaire.
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.
La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l’adore !
En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »
« Ce n’est pas une lumière ! » Jésus se disant lumière pourrait nous donner l’impression d’avoir au contraire une haute estime de lui-même. L’expression peut nous dérouter. Il invite dans l’Évangile de Matthieu à être la lumière du monde. La conscience de notre fragilité nous permet de comprendre qu’il ne s’agit pas pour nous de chercher à être des lumières au sens d’une perspicacité intellectuelle particulière, ni même d’attirer l’admiration des foules par notre perfection morale. Jésus est lumière parce qu’il vit dans une totale transparence et dépendance de Celui dont il reçoit la vie et qu’il reconnaît cette dépendance. C’est pour cela que Jésus peut se dire lumière. C’est aussi ainsi que nous pourrons être lumière : en confessant que tout ce que nous sommes et faisons, nous le recevons de notre Père céleste.
1. Nous croyons en Jésus sauveur !
Fils de Dieu, il fut crucifié,
Dans sa mort nous sommes baptisés.
Il est vainqueur !
Nous étions captifs du péché,
Mais son sang nous a délivrés.
Oui, il est vraiment ressuscité !
R. A toi, Jésus-Christ,
Gloire, puissance et honneur.
Tu nous as donné ta vie,
Notre Rédempteur,
Nous te glorifions,
Ton amour est éternel.
De toi, nous vivrons
Pour les siècles.
2. Nous croyons en Jésus sauveur !
Elevé jusqu’au firmament,
Roi des rois, il est le tout puissant,
Il est Seigneur !
L’univers, tout lui est soumis,
Les enfers, les dominations,
Tout genou fléchira devant lui !
3. Nous croyons en Jésus sauveur !
Son Esprit inonde nos cœurs.
Il est là, jusqu’à la fin des temps,
Il est vivant !
Son amour vient nous fortifier.
En son nom, soyons des témoins,
Proclamons qu’il nous a libérés !
Paroles et musique : B. Pavageau
CD n°64
© 2018, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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