Frères,
en tant que coopérateurs de Dieu,
nous vous exhortons encore
à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de lui.
Car il dit dans l’Écriture :
Au moment favorable je t’ai exaucé,
au jour du salut je t’ai secouru.
Le voici maintenant le moment favorable,
le voici maintenant le jour du salut.
Pour que notre ministère ne soit pas exposé à la critique,
nous veillons à ne choquer personne en rien.
Au contraire, en tout, nous nous recommandons nous-mêmes
comme des ministres de Dieu :
par beaucoup d’endurance,
dans les détresses, les difficultés, les angoisses,
les coups, la prison, les émeutes,
les fatigues, le manque de sommeil et de nourriture,
par la chasteté, la connaissance,
la patience et la bonté,
la sainteté de l’esprit et la sincérité de l’amour,
par une parole de vérité,
par une puissance qui vient de Dieu ;
nous nous présentons avec les armes de la justice
pour l’attaque et la défense,
dans la gloire et le mépris,
dans la mauvaise et la bonne réputation.
On nous traite d’imposteurs, et nous disons la vérité ;
on nous prend pour des inconnus, et nous sommes très connus ;
on nous croit mourants, et nous sommes bien vivants ;
on nous punit, et nous ne sommes pas mis à mort ;
on nous croit tristes, et nous sommes toujours joyeux ;
pauvres, et nous faisons tant de riches ;
démunis de tout, et nous possédons tout.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.
Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s’est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d’Israël.
La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !
En ce temps- là,
Jésus disait à ses disciples :
« Vous avez appris qu’il a été dit :
Œil pour œil, et dent pour dent.
Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ;
mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite,
tends-lui encore l’autre.
Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice
et prendre ta tunique,
laisse-lui encore ton manteau.
Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas,
fais-en deux mille avec lui.
À qui te demande, donne ;
à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! »
Jésus nous invite aujourd’hui à deux attitudes complémentaires : le refus de la violence et la générosité. La première prépare la seconde. La réponse à la violence, exprimée dans la loi du Talion (œil pour œil, dent pour dent), est presque un réflexe de l’homme. Jésus nous invite à renoncer à cette violence, en tout cas à ne pas y répondre par une violence symétrique, qui ne peut conduire qu’à une escalade dramatique. Mais Jésus ne nous invite pas simplement à une sorte de neutralité de la violence : il nous demande, positivement, de vivre une vraie générosité, sans mesure. Quelle violence puis-je désamorcer aujourd’hui ? Quelle générosité puis-je vivre ?
R. Seigneur, mon secours, en toi seul mon bonheur,
Ma vie repose entre tes mains (bis).
1. J´élève les yeux au loin, d´où me vient le secours.
Le secours me vient de Dieu, de Dieu seul !
2. Ton pied ne chancellera, il veille sur tes pas.
Il ne dort ni ne sommeille, ton gardien.
3. Le soleil ne t´atteindra, ni la lune en la nuit.
Le Seigneur est ton gardien, ton abri.
4. Au départ et au retour, il gardera ton âme.
À jamais le Seigneur veille sur toi.
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (M. Hagemann)
Titre original (DE) : Vom Herrn kommt mir Hilfe
© 1997, Gemeinschaft Emmanuel, Kolbergstraße 4-6, 84503 Altötting
© 2000, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
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